Sujet: Re: Journal d'Oceki Jeu 30 Juil 2015 - 7:15
Un petit carnet recouvert de poussière est posé sur une table. Il semble vieux à la vue des pages jaunies et il semble avoir servi il y a très longtemps. En l'ouvrant vous vous rendez compte qu'il s'agit d'un journal dont la première entrée remonte à l'an 398. Intrigué vous tournez les pages mais vous remarquez qu'il n'a presque pas été utilisé et que certaines phrases sont illisibles. Autre détail important, la personne qui écrit n'a jamais mentionné son nom.
An 398,
Cher journal, C'est la première fois que je t'écris et je trouve cela étrange. Il y a tellement de choses que je ne parviens pas à comprendre comme mon existence et ce «Pourquoi tous ceux qui me ressemblent sont en fait si différents de moi?» ou encore «Pourquoi meurent-ils tous alors que moi je ne vieillis pas?». J'ai l'impression qu'il me manque tant de choses au fond de moi. Un énorme vide que je ne parviens pas à combler. J'ai rencontré tellement de personnes au fil du temps, j'ai remarqué tellement de choses qui nous séparaient.
*Quelques phrases ne sont pas lisibles*
Il y a encore eu une guerre et les gens qui pleurent, crient au désespoir. Comment font-ils? Je parviens à peine à ressentir la douleur, les couleurs, tout est si flou pour moi et j'ai le pressentiment d'être incomplète.
*Plus d'un paragraphe manque...*
Tout est de leur faute.
Deuxième page du journal, il manque énormément d'informations qui ont étés effacées par le temps.
Été 1398,
Cher journal, Cela doit faire la deuxième fois depuis que je suis entrée en ta possession que je t'écris. Plus de 1000 ans se sont écoulés et toujours la même rengaine avec...
*...*
Récemment j'ai rencontré quelqu'un que j'apprécie énormément, je ne sais pas pourquoi mais il me semble différent des autres humains. Peut être est-ce son regard? Lui au moins n'a pas peur de moi...
*...*
Le vieil arbre ne veux toujours rien me dire...
*...*
Je ne sais pas d'où je viens, ni ce que je suis réellement, je sais qu'il me cache quelque chose... Rien que dans sa voix, ça se sent qu'il me ment. Je refuse d'être sa sœur, comme il m'appelle parfois... Mon souvenir le plus ancien remonte au jour...
*...*
«Nous sommes le givre et l 'hiver.»
La page suivante est remplie d'écritures anciennes que vous ne connaissez pas ainsi que d'une phrase que vous parvenez à lire.
«Aussi loin que peuvent paraître les cieux, nous avons toujours réussi à les atteindre. Pour cela, il nous suffisait de croire ou tout simplement d'espérer.»
Un morceau de papier tombe du carnet que vous êtres en train de lire, Ce qui est marqué dessus semble avoir été noté par une autre personne mais vous vous rendez compte que c'est bel et bien la même interlocutrice qui parle dans ces mots. Elle semble faire écho du passé, du présent et du futur mais vous ne comprenez pas exactement ce que cela veut dire.
Née dans les ténèbres d'un monde qui me refusait Les larmes d'or et d'argent furent scellées dans les cieux Entrelacées par le sommeil Et embrassées par les douces lueurs du soleil et de la lune Afin de faire disparaître ma détresse
Ce monde qui résonnait Pourri par les souvenirs de cette douleur Dévorait âme et cœur, perdus Transparaissant mes faiblesses
Emportée par ces mémoires J'ai sombré dans une imagination déformée Perdue entre les illusions de deux époques Attendant mon éveil depuis des années
La lumière d'un être qui appartenait au passé M'étreindra tendrement, parlant avec espoir «Il» réveillera la nature oubliée perdue dans le repos «Je ne suis plus seule à présent»
Même si ma disparition est réelle Je chanterais ce dernier requiem L'air ce cette mélodie Pourra être capturé par son cœur Établi dans le cycle de la réincarnation C'est «ici» que nous nous retrouverons
L’écho du passé résonneras encore une fois Tissant nos pensées ensembles La dernière lumière de mon esprit Parcourra pour la dernière fois les cieux Chantant notre renaissance «Ce n'en est pas encore fini de nous»
Vous rangez le morceau de papier et tournez une page du journal. Mais aussitôt vous remarquez que des mots apparaissent tous seuls devant votre nez.
«Que crois-tu pouvoir y faire?» «Le printemps s’évanouira et l'hiver prendra sa place.» «Ce que nous avions créé reprendra sa place»